Comme à l’accoutumée, le gouvernement burkinabé n’a pas failli à ses obligations de contrôler l’utilisation des véhicules étatiques. La dernière descente sur terrain en date a été réalisée dans la nuit du 20 octobre 2017 et s’est soldée dans la journée du 21 octobre. Une opération qui a été menée conjointement par la direction du parc automobile de l’Etat avec la police nationale et municipale. D’ailleurs, une conférence de presse a été également organisée à la direction générale de la police nationale, par la directrice générale des Affaires immobilières et l’Equipement de l’Etat, Edith Belem/Damiba au quartier Patte d’Oie dans la ville d’Ouagadougou, pour faire connaître les tenants et aboutissants cette initiative des dirigeants du Burkina Faso. A cette occasion, elle a été assistée par les différents responsables des ces départements respectifs. Une habitude gouvernementale qui commence à porter ses fruits si l’on se réfère aux résultats obtenus, d’après le constat de cette dernière.

Non-conformité en baisse

Ainsi, pour les deux opérations successives du 20 et 21 octobre 2017, 251 voitures publiques ont été soumises directement aux contrôles des forces de défense et de sécurité. 2 des véhicules des 76 qui ont circulés durant la nuit du 20 ont été mis en fourrière. En ce qui concerne les 175 automobiles étatiques contrôlées le lendemain, 8 autres ont été aussi sanctionnées. Ce qui fait que 10 moyens de locomotion au service des dirigeants étatiques ont été en situation irrégulière dans la capitale burkinabé. S’ajoutent les 8 voitures supplémentaires admises en fourrière sur les 493 examinées au total dans les villes du pays pendant le mois d’octobre de cette année dont bien sûr Ouagadougou, Kaya, Bobo-Dioulasso, Dédougou et Koudougou. En tout, 8 descentes opérationnelles de vérification ont été effectuées sur le territoire national. Généralement, les causes principales de la suspension de circulation des véhicules en possession des dirigeants élus ou désignés sont, soit l’inexistence des documents de ces derniers, soit la non détention de l’ordre de mission ou du laissez-passer même. Cependant, le nombre de la non-conformité de la réglementation de l’utilisation des biens roulants de l’Etat au Burkina Faso tend visiblement à décroître, selon les explications de la première responsable des Affaires immobilière et de l’Equipement de l’Etat. Pour appuyer ses dires, Edith Belem/Damiba a avancé la différence des chiffres sur l’année 2016 par rapport à ceux de cette année en cours (2017). L’an passé, le taux de non respect était évalué à 7,31%. Aujourd’hui, celui-ci est estimé à 3,75%.